Mes histoires les plus lues

samedi 28 décembre 2013

Dans la famille "artistes"...

... Dans cette famille là, il n'y a pas que François.

J'ai la chance d'avoir un métier qui me permet d'avoir le premier contact avec des artistes. J'ai la chance d'avoir un tempérament qui plaît. J'ai la chance de ne pas paraître impressionnée.

Quand je rencontre des gens nationalement connus (mondialement ça ne m'est pas encore arrivé...), je ne moufte pas, je reste naturelle, stoïque et pertinente... Eh bien vous savez quoi ? Les artistes préfèrent ça !

Du coup je garde des contacts cordiaux, voire parfois même amicaux. Parce que je représente ce qu'ils recherchent le plus : un vrai contact, en aucun cas dénaturé par leur statut de "célébrité".

Il y en a un que j'ai de suite adoré... Il s'agit d'un guitariste d'un groupe français assez connu. Si je vous disais son nom ça ne vous évoquerait rien, ce n'est que le groupe qui est médiatisé. Nous l’appellerons Vic.

Vic je l'ai kiffé au premier regard, il a ce truc que j'adore chez les hommes. Alors que je bossais avec son groupe, je travaillais ardemment à me rapprocher de lui. Mais en vain, je l'ai vite compris, suffisamment vite pour qu'il n'ait rien remarqué de mes manœuvres séductrices.

Vic aime les grandes blondes minces... Je suis mince, mais pas assez grande pour lui et définitivement pas blonde... Je me suis donc convaincue que Vic resterait toujours au stade de fantasme pour moi... (je rêve de lui une nuit sur deux !)
Sauf que comme François, et comme tous les artistes finalement, Vic a besoin de se sentir adulé, et ponctuellement je reçois des messages sur Facebook, publics ou privés, où il me gratifie, me congratule ou me taquine, car il sait qu'avec ma grande bouche je vais répondre, et il sait que je serai bienveillante et il sait que ça le flattera... Et finalement moi aussi.

Mais moi qui suis à peu près autant sinon encore plus désireuse de reconnaissance, ne vis-je finalement pas au crochet de ces gens là ? N'ai-je pas tant besoin du désir d'attention de ces hommes que j'en oublie mon propre besoin ? Pourquoi je me complais dans ces sphères-là au juste ?

vendredi 27 décembre 2013

En ce moment j'ai envie.

Il y a des moments où je ne pense pas au sexe, des moments où je suis blasée, fatiguée, pas du tout portée sur la chose.
Il y a des moments où j'y pense des dizaines de fois par jour, sans savoir pourquoi, sans pouvoir l'expliquer.

J'ai remarqué que bien souvent je pouvais avoir très envie de sexe d'un seul coup après une longue activité intellectuelle, par exemple lorsque je faisais encore mes études et lorsque je révisais, ou encore lorsque je préparais mon concours professionnel.

En ce moment je travaille beaucoup sur des images, beaucoup graphiquement (je vous parle d'images lambda, qui ne sont en rien évocatrices). Eh bien je me rends compte qu'au bout d'un moment je dois me détendre, et ma détente passera par le sexe. Je pense que si j'avais un copain en ce moment il serait plutôt heureux...

Et à chaque fois mon envie porte sur des pratiques différentes, c'est très thématique, c'est selon l'inspiration du moment.
Ces temps-ci, je fantasme énormément sur le fait que mon hypothétique partenaire joue avec ses doigts et pratique avec talent un cunnilingus appliqué.
C'est la faute à François, il m'a fait miroiter son savoir-faire en la matière. Alors oui, je l'avoue : c'est lui que j'imagine, sa tête entre mes jambes, ses beaux yeux bleus guettant les frissons de ma peau...

En ce moment je peux me permettre de garder ces envies, et je les cultive, je m'en amuse. Mais lorsque je reprendrai un travail sur le terrain, je sais que les moments où je pense au sexe se raréfieront et que l'envie me désertera petit à petit.

Mais comment gérer notre libido ? Peut-on s'entraîner à garder un peu d'envie "pour plus tard" ? Et si la phrase "plus on le fait plus on a envie de le faire" est vraie, alors ne sommes-nous pas finalement coincés dans un cercle infini ?

dimanche 22 décembre 2013

Mon meilleur plan cul régulier

François se faisant rare, je me demande si je ne vais pas tenter une nouvelle fois un rapprochement stratégique vers le jeune Karl.

Ça m'a fait repenser à mes expériences de plan cul, et notamment à Raphaël qui est celui qui a duré le plus longtemps, près d'un an.

Raphaël était très joli garçon, mais physiquement il n'était pas le genre par lequel j'étais généralement attirée. Blond, yeux bleus, pas très grand et de faux airs à Hugh Grant. Raphaël était réalisateur de documentaires historiques et il vivait seul dans un appartement agréable et proche du périphérique.

Il a été mon mentor en matière de plan cul régulier, et par la suite je n'ai jamais rencontré quelqu'un avec qui ça marchait si bien, avec qui ce type de relation semblait si naturelle.
Pour que ça marche, il faut du respect mutuel, du désir et de la complicité. En dehors de nos échanges sexuels, nous ne correspondions pas. Pas de sms, pas de sorties ensemble, pas d'allusions à une vie "civile quotidienne". Nous ne nous appelions que pour fixer un rendez-vous lorsque l'un de nous en avait envie.
Nous n'avons jamais mangé ensemble, jamais dormi ensemble, jamais parlé de nos parents ensemble.
En revanche nous prenions beaucoup de plaisir, nous nous amusions, nous nous connaissions, et qu'est-ce qu'on riait parfois !

C'est avec Raphaël que je me suis rendue compte que malgré le fait que je sois plutôt dominante et avec un très fort caractère au quotidien, je préfère que la tendance s'inverse durant l'acte : une soumission légère à modérée m'émoustille drôlement.

Un jour, Raphaël a décliné notre prochain rendez-vous car il avait rencontré quelqu'un. Il m'a proposé de me joindre à eux, mais un trio avec une fille ne me fait pas du tout envie, alors j'ai décliné l'invitation. Je l'ai relancé quelques mois après, sa relation était devenue vraiment sérieuse, je me suis effacée sans peine mais en étant un peu embêtée de devoir retrouver quelqu'un qui saurait gérer aussi bien ce style de relation. Je n'y suis pas encore parvenue.

Je ne suis pas sûre que Karl soit capable d'autant se détacher affectivement, c'est un peu pour ça que je recule à essayer. Après, je pense que François est un bon candidat (disponibilités mises à part, évidemment).

L'un de mes amis m'a dit un jour que d'entretenir une relation de type "plan cul régulier" ne me met pas dans une situation de disponibilité affective et que je pourrais donc passer à côté de jolies rencontres amoureuses. Je ne suis pas de son avis, je préfère encore assouvir mes envies ponctuellement et sans attaches plutôt que de rester dans une attente désespérée à la Bridget Jones...

Est-ce que j'ai tort de bousculer les schémas ? Est-ce que les plans culs et la recherche de l'amour sont à ce point incompatibles ?

jeudi 19 décembre 2013

Ce qu'on dit de lui

Je ne suis pas une fille influençable... Vraiment pas. J'ai toujours fait en sorte de me faire moi même ma propre vision des gens et des choses. L'expérience a été mon mode d'apprentissage privilégié.
Mais lorsque le sujet est déjà sensible, lorsque je peine à me faire un avis (par manque de "concret" ou parce que mes hormones s'affolent), alors l'avis des gens va compter bien plus que je ne le voudrais.

Avec François, la tension sexuelle est à son comble.
Mais ce qui n'aide pas, forcément c'est de le voir, ou de l'entendre... Et ça arrive souvent... Radios... Télés ! Alors je repense à lui.
Mais ce n'est pas le pire !

Le pire c'est cette vidéo... Un making off d'un clip qui circule sur Youtube, que j'ai trouvé par hasard, qui n'a pas été très médiatisé malgré qu'il soit récent... On voit François, et on voit toute l'équipe technique, tous les musiciens, et tout ce petit univers qui délire ensemble. On voit les fausses prises, et les fous rires.
Et à la toute fin, le caméraman qui zoome sur le jean de François et qui dit pour déconner que c'est du bon matos et que personne ne s'est jamais plaint... Et l'un des musiciens qui ajoute "de toutes façons c'est un bon coup, tout le monde le sait que c'est un bon coup" !

C'est quelque chose que j'ai déjà entendu... C'est quelque chose qui se sait... C'est une réputation qu'il a déjà acquise... Et c'est quelque chose dont moi, très personnellement je me suis presque déjà "rendue compte" lorsqu'il me détaillait tout ce qu'idéalement il aimerait me faire, sa langue, des doigts, son sexe...

Cette vidéo me met dans tous mes états... Je dois à tout prix arrêter de la regarder. Elle fausse mon jugement :)

Comment arriver à désirer autant ? Et comment être si faible finalement lorsqu'un seuil est passé ? Les hormones inhibent-elles la conscience ?

mercredi 18 décembre 2013

Erotisme virtuel.

Parfois, en plein milieu de la nuit, un sms fait vibrer mon téléphone. Très peu, car il est configuré pour me déranger le moins possible de 22h à 6h. Mais je l'entends, et me réveille aussitôt, fébrile et le cœur battant.

Parfois, en plein milieu de la nuit, François m’envoie un petit message, un petit "salut" plein d'attentes... Il attend que je lui réponde, et je le fais aussitôt car je ne sais jamais quand il est disponible à part lors de ces précieux moments.

Après deux ou trois échanges amicaux d'usage, c'est toujours lui qui commence à devenir plus coquin.

"Je n'arrête pas de penser à toi tu sais, à tes photos et à ton corps. Tu me rends fou. Que m'as-tu fait ?"
Je suis flattée, je le sais sincère, et je l'imagine en train de penser à moi, j'imagine son désir dans ses yeux, ses si merveilleux yeux, j'imagine mon état si nous nous voyions... Je lui réponds que je suis sage comme une image, que je n'ai rien fait !

"Non, tu n'as rien fait, mais je ne peux m'empêcher de penser à tes jambes interminables, et à tes petites fesses, et à tout ce que je pourrais te faire si nous pouvions avoir un moment seul tous les deux."
Je lui dis que ça n'est pas prêt d'arriver, car j'ai du travail, car je n'y pense pas, que nos échanges tels qu'ils sont me suffisent pour le moment. Je mens... Je bous... Évidemment que j'imagine ce qu'il me ferait, il me l'a déjà raconté, il est resté modeste mais son savoir-faire en la matière est de notoriété publique, alors je sais...

"Je ne veux pas t'embêter plus, je te fais de tendres bisous. Rendors-toi ma belle. Excuse-moi encore, tu me fais perdre la tête, je n'y peux rien."
Et comme il m'a complètement réveillée, âme et corps, je suis tellement en plein désir que je lui en veux presque de s'excuser, de ne pas pouvoir être là, de ne pas encore m'avoir laissé vivre tout ce qu'il me décrit. Alors j'assène le coup de grâce par un dernier texto :

"Si tu pers la tête c'est que tu penses trop à ma langue et aux endroits qu'elle pourrait explorer. Bonne nuit Monsieur."

Il me tient, je le tiens... Mais où cela va-t-il bien pouvoir nous mener ?

dimanche 15 décembre 2013

J'ai dérapé...

Ce soir je recevais ma famille pour dîner, j'avais mis les petits plats dans les grands, sorti l'artillerie lourde.
La soirée s'est divinement bien passée mais du coin de l’œil je regardais l'heure...

L'heure de la fin du concert de François. je savais qu'il m'écrirait ce soir et j'avais hâte.

J'ai bu... modérément, mais suffisamment tout de même pour parler de François, à ma mère et à mon grand-père. Ils le connaissent, il est connu, vous le connaissez... Ils sont fiers de savoir que je le connais, s'ils savaient à quel point...
De fil en aiguille, je me mets à leur passer des morceaux choisis du DVD live de François, ils apprécient, ils sont happés par le show. Au même moment je reçois un message...

Je ne sais pas ce qui s'est passé... Est-ce le vin ? Est-ce l'excitation de le voir à la fois sur mon écran plasma et à la fois sur mon mobile ? Quoi qu'il en soit j'ai craqué... Littéralement.

François me parlait de son concert, je lui parlais de mes envies...

Je l'ai allumé comme jamais... Il y semblait sensible.

J'ai expédié ma famille (de toutes façons, ils commençaient à s'endormir dans mon salon) afin de retrouver François, seul à seul.

Nos échanges virtuels sont devenus carrément sexuels, intenses, excitants... A tel point qu'il a exigé que nous nous fixions une date, il veut me voir, il veut me faire plaisir, il veut me prendre... Oui, j'ai eu les détails... Non, ils ne m'ont pas laissés insensibles...

"Pourquoi nous ne nous voyons nous pas ?"
"Parce que généralement, quand je ne bois pas, j'arrive à ne pas succomber, à rester sage..."
"Alors bois... Et viens..."

Concrètement, que feriez-vous ?

samedi 14 décembre 2013

Être un fantasme...

Ca peut faire rêver d'être un fantasme... Certaines ont besoin de cette reconnaissance de la part d'un grand nombre d'hommes, certaines autres ne s'en contentent que d'un, le leur généralement.

Moi je suis le fantasme d'un seul homme. Et cet homme est le fantasme de milliers de femmes. Je suis l'un de ses rares fantasmes, je pense que nous sommes deux, sa femme et moi !

Car forcément si j'étais la seule, je n'aurais pas tant à raconter... La voilà la raison de ma culpabilité à chacun de mes messages, à chacun des baisers virtuels envoyés...

François me désire chaque jour un peu plus, et me le dit à chaque occasion. Ses messages se font de plus en plus sensuels, parfois même frôlant le sexuel tout en restant très soft. La situation est très difficile à gérer.

Je sais que si je le rejoins à l'hôtel un soir, aucun de nous deux ne pourra résister à l'autre. Et le statut de fantasme ne sera plus !


Alors dois-je travailler à conserver cette image coûte que coûte, l'entretenir pour tous ces frissons de joie qu'elle me procure ?
Dois-je renoncer à mon statut de fantasme, tout arrêter, dire stop à François et recommencer ma petite vie tranquille sans stress, sans attente mais sans vibrations non plus ?
Dois-je nous laisser passer le cap, finalement nous abandonner l'un à l'autre, briser le fantasme et passer du côté réel, une chambre d'hôtel ?

mercredi 11 décembre 2013

François et son destrier blanc.

Tim m'a mise KO ce soir, complètement, littéralement. Il a été cruel et con ! Oui, pas d'autre mot : "con".
Nous avons eu une divergence d'opinion quant à un certain aspect de la vie, l'écologie en fait, et il est monté sur ses grands chevaux, moi sur les miens, et le tournoi a commencé.
Il est allé très loin, trop loin... Il a clairement un souci avec les femmes finalement. Bref, le sujet est clos. J'ai coupé les ponts, tout est terminé !
Mais je n'étais pas bien, triste, déçue, me sentant très seule dans mes convictions...

Comme par magie, François s'est connecté quelques instants plus tard, et est venu me parler (je le laisse venir, je n'engage jamais la conversation). Il s'enquiert de ma forme et s'inquiète soudainement lorsque je commence à lui parler de Tim.

S'en est ensuivi quasiment une heure de discussion... Une heure d'ultime réconfort... Une heure où François m'a dit qu'il me soutenait, que nous nous ressemblions, qu'il est d'accord avec moi, que je ne devais pas avoir de doutes quant à mes croyances et mes efforts (écologiquement parlant toujours)... Une heure de vraie belle affection, avec des phrases comme "pour moi tu es parfaite"...

J'ai retrouvé le moral c'est le moins qu'on puisse dire, mais derrière le comportement de François, quel personnage se cache donc ?
Le roi protecteur aux allures paternelles ? Le sulfureux voleur beau-parleur prêt à tout pour mes faveurs ? Le ménestrel habitué à raconter ce que les gens désirent entendre ? Ou bien le vrai prince au cheval blanc qui se rend compte qu'il n'aime pas que la princesse qui l'attend au château ?

lundi 9 décembre 2013

Un homme blessé.

J'ai passé deux jours quasiment entiers à communiquer virtuellement avec Tim.

Il me plaît vraiment beaucoup, je me retrouve en lui, nous avons des points communs assez hallucinants, il écrit bien, il réagit bien, il a de l'humour, il a des principes.

Mais c'est un homme blessé...
Physiquement déjà à cause d'un cancer qui lui a bouffé 1 an de sa vie (mais qui est terminé maintenant), moralement ensuite à cause de l'absence du père, puis d'une dernière relation aux allures apocalyptiques...

J'ai tendance à avoir l'étoffe de la super-héroïne sauveuse de pauvres âmes, et les hommes perdus adorent voir leur reflet dans mes yeux, ils s'y ressourcent, je les aime tant...

Mais Tim est plus compliqué, je pense que ça va être plus dur !
Il se confie un peu puis regrette d'avoir trop parlé...
Il me dit qu'il ne croit plus être capable d'être en couple, mais il ne peut m'expliquer pourquoi il est inscrit sur ce site de rencontre...
Il certifie n'avoir besoin de rien ni personne et il m'avoue serrer son oreiller pour s'aider à dormir...
Il me pousse à m'éloigner puis me renvoie des textos pour lire mon "bonne nuit"...

Ai-je vraiment suffisamment de force pour me lancer dans une de ces relations où je pourrais me perdre ? Pourquoi ai-je toujours besoin de "sauver" pour aimer ?

dimanche 8 décembre 2013

Nouvelles de soirées

J'ai vu François, en public et en groupe. Il a été très cordial, amical avec mon groupe de copains, presque distant... Il a su se tenir. Jusqu'au moment où mes amis sont sortis pour fumer... François m'a pris les poignets et m'a dit qu'il était déçu que je ne reste pas plus longtemps, qu'on ne se soit pas vus seuls.
Alors que ça devait être mon dernier concert de l'année, il a demandé à ce que je revienne, il m'a invitée, il m'offre l'entrée, il insiste pour me voir !
Je suis fatiguée, je ne sais pas si j'irai... Mais il me tient !


Je devais voir le jeune Karl, il a décommandé. Je le pense sincère quand il m'a dit qu'il était bien malade. Ce n'est pas grave, je ne suis plus très sûre de vouloir me trouver un plan cul.

J'entretiens une correspondance virtuelle avec l'homme croisé sur un site de rencontre et avec lequel j'avais été directe. Il est intelligent en plus d'être beau... Il me plaît beaucoup, je crois que je lui fais le même effet. Je vais le nommer Tim, pour que vous vous y retrouviez...

Qui de ces trois hommes mérite le plus ma concentration ? Le jeune Karl et sa fraîcheur, et la simplicité de nos accords ? François qui me fait craquer de par la force de son fantasme pour moi ? Tim et les papillons propres aux ébauches des nouvelles rencontres ?
J'en suis presque perdue !!

jeudi 5 décembre 2013

Pour me plaire...

Pour me plaire il y a des mots qui font tilt, des phrases qui, une fois lues font battre mon coeur un peu plus vite, et un petit peu plus fort aussi, ou parfois même les deux à la fois..

"disons que j'ai un côté écorché vif"

C'est le gars que j'ai alpagué sauvagement hier soir qui m'a confié ceci au milieu d'un mail-réponse long, bien écrit et intéressant !
Cet homme me plaisait déjà, sa prose a achevé de me convaincre et cette petite phrase a porté le coup de grâce.

Donc, pour le moment, toute fleur bleue que je suis, me voilà embarquée dans les limbes colorées et moelleuses d'une relation naissante, d'une attache particulière. Je déploie des trésors de mystère et d'intelligence pour lui donner envie de continuer à m'écrire, je me fais tour à tour sérieuse, espiègle, intéressée et fuyante... J'espère pouvoir le toucher, car lui l'a fait !

Peut-être que d'ici une semaine ça m'aura passé.
Peut-être que d'ici un mois je ne m'en souviendrai même plus.

Ces mots-là me sont si familiers qu'ils déclenchent immédiatement une attirance ? Et finalement n'est-on pas toujours en quête du même type de personne, celle qui nous ressemble un peu... ?

Virtuellement, je suis directe !

J'ai confirmé mon rendez-vous vendredi avec Karl. Nous verrons bien... Mon meilleur ami a vu ses photos et m'a encouragé à foncer : oui il est tout à fait mon type, et non, il n'est pas trop jeune !

Mais en attendant, je suis de nouveau très présente sur les sites de rencontre... Je trompe le temps, je le passe, je le perds. Je papillonne d'un profil à l'autre, regarde les nouveaux, prospecte dans d'autres régions, d'autres tranches d'âges... Et je ne me censure pas.

J'envoie des messages aux hommes qui me plaisent, sur certains sites sans premier message de ma part ils ne pourraient pas me parler, mais je ne me fatigue pas. Je le fais sans investissement, à l'image de ma présence sur ces sites : détachée, insouciante, voire peu motivée.

Ce soir j'attendais vaguement François... Il ne s'est pas connecté. Alors j'ai écumé les profils masculins et j'ai laissé des messages. Non, pas de messages au contraire, juste des mots :
"Mignon, jolies photos"
"Joli, tu me plais"
"Photogénique, bienvenue ici"

Économie de mots, pensées directes. Mine de rien l'homme tilte et répond. Il en faut peu...

Et si j'avais toujours passé ma vie à me la compliquer ?

mardi 3 décembre 2013

J'ai écrit à mon ex

Voilà un exercice auquel je ne me prête que très rarement. Les ex pour moi sont à oublier au fond du placard, à enterrer loin dans le jardin, et à ne jamais ressortir, ne jamais déterrer !

Parfois (et souvent lorsque je suis alcoolisée, il faut l'avouer), je me complais à me faire du mal : téléphoner en anonyme pour entendre la voix sur le répondeur, ou regarder les photos qui sont planquées quelque part dans un vieux dossier. Mais jamais je ne donne signe de vie, jamais ils ne me retrouvent.

Noah a été le plus important, et Noah m'a envoyé un mail en janvier dernier après 5 ans de silence, comme ça, sans raison.
J'ai répondu parce qu'à cette époque j'étais heureuse, et toute hargneuse que j'étais, je désirais lui faire exploser mon bonheur au visage. 3 mails ont suivi. Depuis Juillet je ne lui répondais plus.

Ce soir je suis mal, parce que François, parce que déprime, parce que j'ai mis le doigt hier sur un gargantuesque besoin d'être aimée alors que je fais tout pour assumer mon indépendance et que ma carapace prouve à tout le monde que je me suffit et que je n'ai besoin de rien ni de personne.

Ce soir j'ai écrit à mon ex, j'ai envoyé un court mail à Noah, un mail sans rien dedans ou presque : "tu sais, je suis malade presque à chaque anniversaire de notre rupture, sans savoir pourquoi..."

Mais qu'est-ce que j'attends au juste ?

dimanche 1 décembre 2013

Le jeune Karl

Voilà une semaine que je discute avec Karl sur un site de rencontre. Au début nous parlions de ses expériences, parce que j'étais curieuse et que je décelais une certaine incohérence dans son annonce, alors je me posais des questions.

Karl est exactement mon type d'homme, avec ce détail qui me fait fondre, détail qui est suffisamment rare pour que je ne laisse pas passer une seule occasion. Cependant, Karl est jeune.

Je viens d'avoir 30 ans, je fais moins, la plupart des gens me le disent. Mais j'éprouve un certain inconfort à entretenir des relations avec des gens plus jeunes que moi, comme si j'usurpais leur âge, comme si je n'étais pas à ma place, comme si je volais quelque chose à quelqu'un.
Mes précédentes relations avec des hommes plus âgés ne m'ont en revanche jamais posé de problèmes. A 20 ans mon amant en avait 46...

Karl a 23 ans. Je me dis que lorsqu'il est venu au monde, j'avais 7 ans, et je visualise un fossé abyssal !

Aujourd'hui, Karl me propose qu'on se rencontre pour voir si l'on se plairait suffisamment pour débuter un plan cul. Sur la forme, je ne suis pas contre, au contraire, je pense que mettre un peu François de côté dans ma tête serait une judicieuse idée. Sur le fond il y a cet âge, sa jeunesse qui le positionne obligatoirement comme étant une innocente victime et me plaçant moi pour le coup dans un rôle de prédateur que j'ai beaucoup de mal à assumer.

Pourrai-je passer outre ?

L'info de la semaine

J'ai vu François cette semaine. En chair et en os. 
Nous nous sommes croisés au détour d'une répétition...

Ce qui était super c'est qu'il était heureux de me voir, il y avait du monde mais il a fondu sur moi, il m'a pris dans ses bras et m'a serré un quart de seconde plus qu'une étreinte ordinaire. Il m'a dit qu'il était heureux de me voir, pour de vrai...
Voilà, ça c'est la partie "super", mais il y en a une autre.

Entre deux discussions banales, entre trois détails insignifiants, il m'a parlé du bébé. Il m'avait déjà glissé ce mot, "bébé", dans la conversation... Naïve comme je suis je ne croyais pas à un vrai bébé, plutôt à un projet, ou une oeuvre, une chanson...
Mais non, le doute n'est nullement possible après ce qu'il m'a dit ce mercredi, c'est un bébé réelle, un petit être de chair et de sang, qui pleure et qui vit, un vrai bébé.

Mine de rien j'ai été un peu bouleversée. Je me disais que sa vie de famille partait peut-être à vau l'au et que c'était pour cette raison que notre "relation" existait... Il n'en est rien, il vient d'avoir un bébé !

Je ne suis pas déçue, ni je ne me sens "trahie", rien de tout ça... Mais je m'interroge juste : Pourquoi ? 

Pourquoi avoir besoin d'une telle relation qui frise le sulfureux alors qu'on est heureux, alors qu'on a un bébé ?

Je ne suis pas certaine d'avoir une réponse un jour...