mercredi 18 décembre 2013

Erotisme virtuel.

Parfois, en plein milieu de la nuit, un sms fait vibrer mon téléphone. Très peu, car il est configuré pour me déranger le moins possible de 22h à 6h. Mais je l'entends, et me réveille aussitôt, fébrile et le cœur battant.

Parfois, en plein milieu de la nuit, François m’envoie un petit message, un petit "salut" plein d'attentes... Il attend que je lui réponde, et je le fais aussitôt car je ne sais jamais quand il est disponible à part lors de ces précieux moments.

Après deux ou trois échanges amicaux d'usage, c'est toujours lui qui commence à devenir plus coquin.

"Je n'arrête pas de penser à toi tu sais, à tes photos et à ton corps. Tu me rends fou. Que m'as-tu fait ?"
Je suis flattée, je le sais sincère, et je l'imagine en train de penser à moi, j'imagine son désir dans ses yeux, ses si merveilleux yeux, j'imagine mon état si nous nous voyions... Je lui réponds que je suis sage comme une image, que je n'ai rien fait !

"Non, tu n'as rien fait, mais je ne peux m'empêcher de penser à tes jambes interminables, et à tes petites fesses, et à tout ce que je pourrais te faire si nous pouvions avoir un moment seul tous les deux."
Je lui dis que ça n'est pas prêt d'arriver, car j'ai du travail, car je n'y pense pas, que nos échanges tels qu'ils sont me suffisent pour le moment. Je mens... Je bous... Évidemment que j'imagine ce qu'il me ferait, il me l'a déjà raconté, il est resté modeste mais son savoir-faire en la matière est de notoriété publique, alors je sais...

"Je ne veux pas t'embêter plus, je te fais de tendres bisous. Rendors-toi ma belle. Excuse-moi encore, tu me fais perdre la tête, je n'y peux rien."
Et comme il m'a complètement réveillée, âme et corps, je suis tellement en plein désir que je lui en veux presque de s'excuser, de ne pas pouvoir être là, de ne pas encore m'avoir laissé vivre tout ce qu'il me décrit. Alors j'assène le coup de grâce par un dernier texto :

"Si tu pers la tête c'est que tu penses trop à ma langue et aux endroits qu'elle pourrait explorer. Bonne nuit Monsieur."

Il me tient, je le tiens... Mais où cela va-t-il bien pouvoir nous mener ?

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